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Ya pas de surprise dans mon Kinder

23 juin 2009

Tenacious D

A monsieur Jacques Vanderkruis, qui m'avait autrefois fait gagner un super voyage tous frais payés dans la sublime contrée de Braine La Meurwd.

Cher Jacques,

Je voulais simplement vous dire que vous connaître fut un plaisir et une chance immenses. Je n'ai pas su à l'époque apprécier tout ce que je regrette maintenant.

J'ai vu récemment que vous êtes en grande forme et n'avez rien perdu de ce terrible sens de l'humour, j'en suis fort aise.
Je pense que vous êtes quelqu'un d'exceptionnel et que vous méritez tout le bonheur du monde.

Pour ne pas tomber dans le sentimentalisme échevelé (ouais parce que, bien sûr, le sentimentalisme peut être échevelé, mais ici pas, je lui ai fait une belle raie bien nette de premier de la classe), je vais simplement dire que tu as été sans doute un des meilleurs amis du monde pour moi. je pourrais faire le détail de tout, mais toi et moi savons ce qu'il en est, et ya qu'à relire les mails pour se souvenir.
Et en retour, qu'as-tu eu ? Une égoïste crasse, immature, méchante et égocentrique, mal lunée et incapable de se rendre compte de ce qu'elle perdait. Une vieille salope de Succube.

Pour tout ça, pardon. J'espère qu'un jour tu trouveras le moyen d'oublier et de pardonner.

Je ne reviendrai pas, j'essaierai de te laisser tranquille si d'aventure on se croise à une vague fête ou l'autre.

Parce que maintenant j'ai compris. Si moi j'ai besoin d'un ami comme toi, toi tu n'as absolument pas besoin d'une "amie" comme moi.

Avec toutes mes pensées les plus douces. (euh may the Force be with you ?)

Lilie, Brack et un vieux fantôme de Succube.

(en gros: on mérite paaas, on est tout ptiiiits, on est à chiiier)

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11 juin 2009

Chère madame L., suite à la lettre de refus

Chère madame L.,

suite à la lettre de refus standard que j'ai reçue de votre part, j'ai le plaisir de vous envoyer GRATUITEMENT et SANS AUCUN ENGAGEMENT de votre part cette magnifique lettre personnalisée, pour vous exprimer à quel point  je t'emmerde.

Non, mais sérieux. On va pas non plus se laisser arrêter par ce genre de broutilles.

Mais quand même: aïeuh.

6 juin 2009

Monde de merde

Franchement.

Chuis écoeurée.

J'ai lu (en entier, oui oui) le blog d'un acteur de prévention (http://www.blogg.org/blog-53402-offset-0.html).

Un type qui tous les jours de sa putain de vie va dans les lycées, les écoles, les centres de formation parler à la nouvelle génération de sexualité, d'amour, de drogues, de sida, bref de trucs importants. Et quand tu vois quelles réponses il obtient...

T'as qu'une seule envie: t'arracher les ovaires à la cuillère, là, maintenant, tout de suite, pour que jamais tes gosses voient un monde pareil.

Ya une telle quantité d'ignorance, de violence, de bêtise crasse alimentée par toutes les grandes religions monothéistes.
Une telle haine des femmes, des homos, des gens différents.

Genre : http://www.blogg.org/blog-53402-date-2008-12-10.html

ça me donne une envie dingue de castrer à la machette tout ce qui porte testiburnes.

Chuis désolée pour Mr Sexuel, il se donne beaucoup de mal, il bosse dur et c'est difficile pour lui d'être en première ligne tout le temps comme ça. Mais ya tellement à faire. ça me désespère.

D'ailleurs si d'aventure, il arrive ici, saches (tu permets qu'on se tutoie hein) que chuis vraiment admirative de ton boulot. Je pourrais pas aller tous les jours remuer la misère et la bêtise, tous les jours aller pourfendre des préjugés, tous les jours me colleter à cette saloperie de religion.

Putain de religion, peut importe le nom du barbu, la doctrine est toujours la même: la femelle est une salope impure et souillée, qu'il faut dresser et surveiller, le plaisir c'est mal, et massacrons les infidèles (ceux qui pensent pas comme nous).

Mais c'est quoi ce monde pourri où on viole si ya mini-jupe, où les écrits absurdes et dépassés de types morts depuis perpète ont plus de valeurs que la réflexion individuelle, où on est obligé de payer des gens pour expliquer que non on peut pas attraper le sida en buvant dans le verre de ton pote séropo et que séduire une fille c'est pas l'attraper par les cheveux et l'emmener dans ta cave.

J'vais dégobiller, je reviens. Ou pas.

17 mars 2009

Pisse-vinaigre et palefroi gris

Merde, ma boite à blabla est cassée.

Oh, pas la boite à connerie hein, non, de ce côté-là, ça va très bien merci.

Nan, je parle de l'autre boite. J'arrive plus à écrire. Tu crois que c'est parce que chuis heureuse ?

17 septembre 2008

Faisons connaissance...

Salut, chuis parait-il mon sale côté. Un genre de jumelle maléfique, mais sans la gémellité.

Je suis ici parce qu'ailleurs on me laisse pas parler. Ailleurs, on s'arrange pour tout lisser et surtout pas laisser déborder. Faut pas faire de vagues. Faut correspondre à ce qu'on attend que je sois. Mais là, je suis plus d'accord.

Alors, je me suis créé ce ptit coin de toile, pour noter mes pensées en vrai, mes ptits morceaux de vie.

Donc, je me présente: je suis...bof, les noms n'ont pas vraiment d'importance, d'ailleurs, je connais pas le vôtre.

Je suis le talent gâché, je suis la vie brisée, je suis l'espoir tué. La femme bafouée, le regard voilé.

Et aujourd'hui, je proteste contre celle qui parle sans même connaître, qui juge sans appel. Je ne suis pas d'accord avec toi. Je ne sais pas si j'ai tort, mais je sais que cette intolérance crasse me hérisse totalement. je comprends que tu le fasses pour me protéger mais tu ne le connais même pas.

Il est mon choix. Et je l'assume. Et je t'emmerde.

Cordialement,

S.



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17 juillet 2006

Rash

Hey.

Ne crois pas que je sois tombée amoureuse ou que ma morale flanche.

Mon moral parfois fait défaut mais dans l'ensemble tout va bien.

Mon coeur se gonfle de chagrin, et mon désir augmente. Chaque jour j'y pense, chaque jour je me questionne si fort, jusqu'à m'en faire mal.
Je suis toujours libre, comme je l'étais. Je fus un instant captive, mais le bougre ma libéré de ses propres mains. Ses chaînes sont tombées de mon coeur au moment où ma confiance se prenait une voleé et je dois t'avouer que j'en suis heureuse.
Je suis plus forte à présent, plus solide et moins confiante.

Il est temps que j'écrive mes confessions, on pourrait l'écrire en deux mots, avoir de l'humour et y trouver plus d'un sens.

Je m'assieds donc ici près de toi, pour t'écrire ce que je te dois.

Comme je l'ai dit, je ne suis pas amoureuse, d'aucun de ceux qui partagent ma couche.
Mais peut-être le suis-je d'un de ceux qui me résistent, un de ceux que j'appelle inaccessibles, ceux qui sont hors de ma portée. Dailleurs son nom même ne peut être ici recopié et tu ne saura donc pas qui est celui qui m'obsède. Il te suffira de savoir que son regard me hante mais pas autant que l'envie de lui être proche. Soyons clair, je crève d'envie de le baiser, de le coucher sur le sol, sur un lit ou peu importe, et de lui donner mon corps, mon coeur et mon âme en prime. Sa présence me met en feu et je me sens la fois bien et mal lorsqu'il s'approche.
Ces symptômes sont peut-être ceux de l'amour mais peut-être aussi sont-ils ceux du désir exacerbé, refoulé et furieux.

Ma morale comme tu le vois se porte plutôt mal, et le terme salope , quoi que adouci par le guérisseur, n'en reste pas moins juste à mon sujet.

Car j'en suis une, je sais que ça te plaira de l'apprendre.
Tu me voulais détruite, ravagée, te voilà satisfait.
Je tente de me mentir, d'essayer de me faire croire que j'aime ça et que tout est naturel, je sais que c'est faux.
Une part de moi ne l'oublie jamais et me le rappelle constamment. Elle reste toujours présente dans un coin de ma tête, comme un nuage sur un ciel d'azur.
Je ne suis qu'une fille perdue et jamais ce terme n'a trouvé une telle justesse !
Je suis perdue et j'ère dans ce monde en pleurant, cherchant le réconfort, que je ne trouve pas.

Quelques queues sur mon chemin m'en ont donné l'illusion et parfois, je me raconte de jolies histoires pour m'aider à dormir. Mais je sais que la réalité est différente.

Je me berce d'illusions. Je ne t'ai pas oublié.

Brack.

11 juillet 2006

Je suis maudite !

Premier Dour pour moi, premier gros festival.

Je me trouve des gens marrants avec qui partir (important pour l'ambiance), je négocie âprement avec ma mère pour avoir des sous, je m'arrange pour avoir une tente et du matériel, je fais trente cinq listes pour être sûre de n'avoir rien oublié je vérifie, je re-vérifie, je me prépare à être soulagée et à me dire que chuis parée pour passer un Dour de folie et là qu'est-ce qui me tombe dessus ???

UNE TENDINITE !!!

Alors que sans rire, chuis pas vraiment une sportive de haut niveau. Chuis plutôt flemmarde ascendant paresseuse, du genre qui ne bouge un doigt que si c'est absolument et radicalement indispensable. Du genre qui dort toute la journée et qui ne mange qu'une fois par jour paske la cuisine c'est loin (faut monter un escalier et marcher au moins trois mètres ).

Bref, pas vraiment le style à s'user les tendons jusqu'à l'inflammation.

En plus, je me plains à ma mère d'une douleur dans le pied, elle m'envoie à l'hôpital...à pied.
Je lui signale que je peux à peine marcher, elle me rétorque que alors j'ai qu'à souffrir en silence, c'est que j'ai pas vraiment mal.

Là je m'énerve, je force sur ce pauvre pied et je fais les deux-trois kilomètres qui nous séparent de la polyclinique en sautillant.

Arrivée chez le kiné, le verdict tombe: c'est une tendinite, faut du repos et des anti-inflammatoires.

Du repos ??? Mais je vais à Dour enfin ! J'ai pas le temps de me reposer, nom d'un chien !!

Bon. Je décide de risquer ma chance et d'aller quand même à Dour. Je me jure de prendre bien soigneusement mes anti-inflammatoires et d'essayer d'épargner le plus possible ce pauvre tendon réfractaire.

Et là, devinez ce que j'ai oublié à ma maison ??

Eh oui. Les anti-inflammatoires. C'est un coup à se faire plâtrer au retour ça.

Mais je m'en fous. Je Dour. See ya lundi mes agneaux...

7 juillet 2006

A une femme

Faut que je le dise, parce que parfois la blessure suinte.

A une femme.

A une femme qui a tout enduré pour ses enfants.

A une femme que son mari a violée, battue quand elle ne se laissait pas faire.

A une femme qui a toujours tout caché, pour les protèger.

A une femme que personne ne croit, que tout le monde juge et rejette. C'est Elle la vilaine qui est partie, quel pauvre homme, il est seul maintenant.

A une femme qui est marquée à vie du sceau de l'infamie, pour avoir voulu se protèger d'un violeur violent.

A une femme, dont les mots durs sur mon père souvent me crucifient et me brûlent comme de l'acide. Parce que moi, comme les autres, j'aurai préféré ne pas savoir.

A une femme forte et fragile, qui faiblit parfois mais que je soutiendrai jusqu'au bout.

A toi, ma mère, Maman.

A ceux qui ont vu comme moi ce type armé d'une ceinture et qui se prétend toujours simplement "soupe au lait". A ceux qui, comme moi, ont parfois pris des coups mais qui continuent à nier l'évidence. Mes frères.

A ceux qui ne veulent pas voir, pas savoir, qui préfèrent penser qu'Elle exagère, qu'Elle ment, que ce n'est qu'une salope qui se cherche un divorce juteux. Les autres.

A ceux à qui je voudrais hurler: c'est vrai, je l'ai vu. J'ai vu mon père empoigner ma mère par les cheveux, la trainer jusqu'à la porte et la lui claquer sur la tête. j'ai entendu le bruit sourd de son crâne contre le bois. Et ça, ça restera indélébile.

Ça fait deux ans mais j'oublie pas. Maman, c'est pour toi.

 

Edit 2012: Les choses étaient différentes, torts partagés. Je l'ai soutenue, et à l'époque, j'étais manichéenne. Papa, tu n'es pas ce monstre.

6 juillet 2006

Back again

Ma mère est incroyable.

Elle fait des trucs insensés. Tout le temps.

Elle suspend des sachets de sel à chaque ouverture de la maison (portes et fenêtres) pour empêcher les mauvais esprits d'entrer. Ça marche pas très bien.

Elle prie Sainte Rita, patronne des cas désepérés (neuf jours à la voir passer en psalmodiant un truc du genre "sous le poids de la douleur je viens à toi blabla bla, exauce mon souhait, gnagna gna, pardon pour mes péchés" avec, en bonus, le brûlage d'un truc immonde qui pue mais qui est censé aider, une sorte d'herbe à chat mais pour les saintes ).

Quand j'ai attrapé le zona, elle m'a envoyé chez une guérisseuse, qui a récité une prière sur ma hanche. Bizarrement, ça a marché.
Elle m'a déjà envoyé chez une hypnotiseuse (marrant mais inefficace sur la perte de poids), chez une kinésiologue (elle a parlé avec mon corps, j'ai jamais su ce qu'ils s'étaient dit mais depuis il me fait moins la gueule), chez un thérapeute systémique (foirage, ça a envenimé la relation avec mon père, déjà pas brillante au départ) et j'en passe.

Sa dernière lubie: elle a une copine plus ou moins voyante, qui lui tire les cartes. Elle y croit dur comme fer, d'ailleurs elle m'a dit "arrête tes études, Kadija a dit que c'était pas ce qui te convenait". Et elle a vraiment essayé de me faire arrêter les romanes. Non mais, je vous jure...
Enfin soit.

On devait aller chercher les résultats de mon tit frère et Kadija-la-voyante-a-dit-que il avait ptet bien un exam de passage, mais que ma mère pouvait essayer de se mettre du sel dans la poche gauche, on ne sait jamais. Et là, ma mère revient toute triomphante, la poche pleine de sel : "ton frère passe, il n'a pas d'exam !!". Vous y voyez vraiment un lien de cause à effet ? Paske moi j'ai du mal.

Puis elle devait aller visiter une maison. Elle y est allée les deux poches salées et elle a cueilli une branche d'un arbre fruitier venant du jardin, toujours sur les conseils de Kadija-la-voyante-a-dit-que.
Terrible.

Là je reviens de trois jours de décandence et chuis claquée.
Chuis rentrée au kot.
Ben oui, la maison, ya plus de sel.

30 juin 2006

Super Canon, la suite...

Alors, pour Super Canon ben... ya du bon, du moins bon et du carrément pourri.
On sait pourquoi il faisait son timide maintenant.

Que j'explique.
Guidée (de loin ) par Raf, j'ai fait une lourde offensive sur Super canon, qui a réagi relativement positivement. Et à force de boire (et de fumer ), au bout de deux ou trois heures d'allusions de moins en moins subtiles, j'ai fini par lui dire clairement ce que je lui voulais.

Et là...

Suspense...

Il me dit "oui mais non". Etant torchée et Lion, j'ai pas pris ça comme une réponse et je l'ai littéralement pris d'assaut. Je me suis approchée tout doucement. J'ai passé mes bras autour de lui. Et là...

Ce fut mémorable mes enfants. J'étais déchaînée. Il était là, à m'embrasser et à me caresser, essayant faiblement de me repousser, il gémissait "non, non, je veux pas, t'es la cousine, c'est pas bien..." et il essayait de partir.
Moi je savais que s'il avait vraiment voulu partir et me repousser, il l'aurait fait. Il était là parce qu'il le voulait tout autant que moi.
Et ça se voyait. Clairement. Certains "détails" ne mentent pas.
Il résistait de toutes ses forces pour ne pas craquer, pour ne pas trahir sa loyauté envers Cousin Mo. Et moi, je l'allumais, je lui donnais toutes les raisons du monde de se laisser aller. Il en devenait fou.
Puis, je l'ai laissé partir. C'est Raf qui a dit qu'il valait mieux le laisser mariner. Donc je le laisse mariner.

Alors, qu'est ce qu'on a appris ?
Que Super Canon a le même problème que moi de son côté.
Que s'il fait la chochotte comme ça, c'est uniquement parce que je suis la cousine de Mo et que "ça ne se fait pas".

Conclusion: à moi de jouer. Je vais lui montrer, moi, que ça se fait très bien...

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