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Ya pas de surprise dans mon Kinder

29 juin 2006

Taïaut taïaut !

Ce soir mes enfants, c'est l'anniversaire de Cousin Mo.
Ce coup-ci, on ne recule plus, on arrête de tortiller du cul pour chier droit (passez moi l'expression ) et on agit, nom d'un chien !!

Super Canon, commence à trembler, j'arrive !

J'ai mis au point un plan d'action simple et me garantissant un taux d'échec de presque 99%.

Comment ? Simple. Il suffit de jouer sur la psychologie de la bête.
Super Canon est craintif et terrifié par moi ?
On va en rajouter une couche.
Je vais l'attraper par le col, lui braquer mes yeux féroces droit dans son regard de biche et lui dire:
"Bon, Super canon, là, ça fait un mois que je fais une fixation sur toi, j'ai les hormones en folie dès que je te vois, et ça commence à me fatiguer sérieusement, alors dis moi oui ou dis moi merde mais dis quelque chose bordel, que je puisse reprendre le cours tranquille de ma vie."

Alors, c'est pas du quasi cent pour cent râteau ça ?
Comme ça, je serais atrocement vexée et je pourrais le chasser de ma tête en trente secondes six dixièmes.
Et si, par malheur, ça marchait (ce qui est peu probable mais sait-on jamais avec ces bêtes-là ) eh bien, ça ferait une jolie tête de plus sur mon tableau de chasse.

Allez, souhaitez moi bonne m...

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29 juin 2006

36 15 my life

On va encore parler de mon sujet favori: moi.

Alors...

Je ronronne quand on me caresse la nuque. Comme un gros chat tout content.

Quand je dis "chilleur", on dirait que je prononce "killer".

Je suis une monomaniaque pour ce qui est de la bouffe, c'est à dire que je mange les mêmes aliments à tous les repas, pendant des semaines, jusqu'à en être dégotée. Pour l'instant c'est capellini et courgette. Miam.

Plus je suis triste et mal dans ma peau et mieux je chante. Quand je suis de très bonne humeur, je chante très faux et très fort.

J'ai des goûts très éclectiques en matière de musique. Et, oui, j'avoue, quand j'avais quinze ans j'étais fan des Spice Girls. Et des Backstreet Boys. Pour l'instant je découvre Led Zeppelin.

Je suis très sensible à la beauté physique.

j'ai besoin d'admirer les gens pour les aimer.

Je suis très très bruyante, je pousse plein de petits cris, du style; "hi" (ça c'est quand je manque de me casser la figure par terre), "ayaiaiahuh" (ça c'est quand je baille), "asram ?" (sur un ton interrogatif, ça veut dire "j'ai faim, on mange ?" ) et j'en passe.

Je suis paranoïaque, intolérante, caractérielle, très très affectueuse et démonstrative, complètement cinglée et pas du tout gentille, contrairement ce qu'on croit.

28 juin 2006

Brack

Brack, pour dire que je suis là.
Brack, pour que vous sachiez qu'il faut compter avec moi.
Brack c'est ma bannière, mon étendard.
Brack, ma plaie ouverte, ma blessure d'amour.

Brack.
Ce nom qui cristallise tout ce que je suis, tout ce que je ne suis pas, tout ce que je voudrais être.

Brack la féroce, celle qui est libre. Lilie la gentille, la timide, celle qui a peur des autres.

Brack la fière, l'ardente, l'arrogante.
Lilie la soumise, la peureuse, l'humble.

Brack l'aventurière, la blessée, celle qui ne s'attache pas. Lilie l'amoureuse, la fidèle, celle qui souffre en silence.

Brack qui prend et exige, Lilie qui donne et ne demande rien.
Brack qui crache sur l'amour, Lilie la romantique qui rêve du Prince Charmant.
Brack la cynique, la désabusée, Lilie la naïve.

Les deux facettes de ma personnalité, qui s'affrontent en permanence.
Je suis un curieux mélange des deux.
Brack prend de l'ascendant et Lilie pleure la nuit quand je dors.

Elle pleure nos illusions perdues.

27 juin 2006

Un jour...Katchoupy

Un jour...

J'expliquais à Katchoupy que j'avais lu une expression absolument charmante dans un bouquin: "un bruit léger et doux comme un coeur de souris qui se brise". Et là elle me lâche froidement "ouais c'est le même bruit que quand on leur casse les pattes".

Je venais de larguer mon ex (l'enfoiré) sur un coup de tête et je me lamentais parce qu'il ne prétendait pas me reprendre. Je pleurais comme un veau et je dis  àKatchoup' : "keske je vais faire ? J'ai plus qu'à me taper la tête dans les murs". Elle me regarde et me dit, l'air inspiré "si tu te tapes la tête dans les murs pendant une heure, tu perds cent calories". Et là, pouf !, tout mon chagrin se barre.

Morceaux choisis de tout ce qu'elle peut inventer pour me faire rire.

Katchoupy, c'est Céline, c'est l'ex copine de mon frère mais elle restera pour toujours ma petite belle soeur chérie.
Elle chante très très bien.
Elle a une peau douce comme celle d'un bébé.
Elle casse et recasse Raf dès qu'elle le voit.
Elle appelle Cousin Mo "Coussin Mo".
Elle veille très fort sur moi.
Elle a un humour ravageur.

et voilà.

25 juin 2006

Bordel intégral

Que je vous explique. 

Je fête la fin des exams non stop depuis mercredi. 
Beaucoup d'alcool. Résultat: je suis lucide, extrêmement mauvaise et incontrôlable. 

En cinq jours, j'ai fait plus de conneries que durant le reste de ma vie. 

J'ai dansé en public au Verdur Rock (et après j'ai dû rassurer le Chinois, qui croyait que j'étais épileptique). 

J'ai attrapé un parfait inconnu par le col et je lui ai roulé un patin (il était tout fou après). 

J'ai dormi avec plein de gens, et parfois, avec deux mecs la fois (j'insiste, j'ai DORMI. Point barre). 

J'ai fait des trucs pas nets avec des gens alors que Katchoupy était juste à côté sur le pc. 

J'ai chanté en public, tout le temps. Et bien en plus. 
J'ai épaté Adrien parce que je connais Rufus Wainwright et les paroles d'Hallelujah. 

J'ai poussé Raf dans les bras d'une fille. 

J'ai fait connaissance avec des types canons et des gens géniaux. 

J'ai vaincu ma timidité et je suis allée vers les gens. Et ils ne m'ont pas mordue. 

Mais... 

J'ai pleuré toutes les nuits en dormant. 

J'ai rouvert les vieilles blessures. 

Je dégouline de sarcasme, de cynisme et de lait chocolaté (ben oui, chuis maladroite). 
Là je suis toute seule au kot, et toutes ces choses qui laisseront plus tard un bon souvenir me laissent pour l'instant un goût amer dans la bouche. 

Il y avait quelquechose dans le noir qu'on avait pas vu. (hommage à Thomas G.)

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20 juin 2006

Article

Wah, ce barbecue c'était quand même trop bien, même si Super Canon (le chiller) a fait sa chochotte. 

D'abord, il y avait tous mes frères. 

Nico, avec sa copine mais pas son fils. C'est lui le plus vieux, il va sur ses trente ans (faut même pas lui en parler). Grande gueule, braillard (on l'est tous dans cette famille en fait) et toujours là pour sa 'tite soeur si jamais ya un problème. C'est comme ça qu'un jour il est venu jusqu'à Namur en urgence parce que je déprimais. Il en a profité pour lacher ma télé sur le macadam...Mais bon il est venu et c'est l'essentiel. 

Il y avait aussi Thomas, fatalement c'tait son anniv' et sa copine Aurore, qui est bien comique avec un verre dans le nez. Lui c'est le plus beau de tous mes frères. Les autres sont déjà canons mais lui il déchire tout. 
Il a été hyper gentil avec moi, il m'a dit que j'étais toute mignonne. Il a fait le grand protecteur, genre "ma soeur elle dort toute seule les gars sinon gare à vous", puis il a fait les gros yeux à Super Canon (ah tilt, ça expliquerai pas mal de choses tiens). 

Puis y'avait mes deux 'tits frères, Pierre et Arnaud. Ces deux là, c'est mes trésors, ya rien à faire. 

Ils ont beau être très grands et très baraqués, je les vois toujours comme deux petits joufflus qui m'arrivent au genou. Je les adore et ils me le rendent bien. 
Pis c'est mes deux vrais frères, les autres c'est que des demi, enfin trois quart c'est compliqué. 

Que j'explique. 

Mon père s'est marié avec ma tante, la soeur de ma mère et il a eu mes deux plus vieux frères. Donc ce sont mes demi frères et mes cousins. 

C'est comme ça que je suis la soeur de mon frère Nico et la soeur de son frère Tom mais pas la soeur de leur soeur Eve, qui n'est que ma cousine. Faut suivre hein. 

Puis mon père a divorcé et s'est mis avec ma mère et nous a eu, nous les trois petits. 

Vous suivez ? 

On a tous été élevés ensemble mais depuis quelques annes, j'ai perdu Tom de vue, je suis plus proche des trois autres, surtout des deux petits. 

Donc voilà, on était tous là, et bon sang ce que ça me manque de vivre avec mes frères. 
Ca court partout, ça hurle, ça se bouscule, ça se bat, t'es jamais sûr que c'est toi qui vas finir ton assiette, mais putain qu'est-ce que c'était bien. 

Sinon, à part mes frères, je me suis bien marrée avec les autres gens, notamment une fille très jolie et pleine de bon sens (elle m'a trouvé très intelligente, si c'est pas du bon sens ça! ) et puis aussi son copain, à qui j'ai mis la pâtée aux affonds. 

J'ai joué à la vache sans tache qui tache avec lui et Super Canon, et franchement, c'était drôle de voir des adultes se bouchonner. Le lendemain dans le train c'était moins drôle, vu que le bouchon brûlé c'est très chiant à faire partir. 

Ben voilà. Bon ptit weekend. Et si vous n'avez pas compris qui est le frère de qui, pas grave. On est tous frères dans la vie (sauf moi, moi je suis une soeur)

19 juin 2006

Bed Time Story

  • Once upon a time... 

    Il était une fois une petite erreur de la nature, qui était très malheureuse. 

    Elle était laide, mais laide à en faire péter les ampoules, à en exploser les miroirs, à en faire brailler les marmots et débander leur papa pour un bout de temps. 

    Personne ne voulait être son ami, ni même la connaitre. 
    Les gens la regardaient avec dégoût ou pitié, parfois les deux. 
    Et ça la tuait petit feu. 

    Puis un jour, elle a rencontré quelqu'un de différent. Il voulait être son ami, il voulait la connaitre. 
    Elle sondait ses yeux et n'y voyait ni dégoût ni pitié. Juste son reflet. 
    Puis, au fil du temps, elle y a vu de l'amour. 

    Il l'aimait et la trouvait belle. Il lui donnait la force d'affronter le regard des autres. Elle changeait, s'affirmait, prenait confiance. 
    Elle était heureuse comme une reine. 

    Parfois la nuit, elle s'éveillait, en sueur et terrifiée, persuadée que ce n'était qu'un rêve. 
    Puis elle entendait la respiration tranquille à ses côtés, elle se blottissait contre le corps chaud et s'endormait, reconnaissante. 

    Cette histoire a duré trois ans et demi, puis il est parti. Elle était trop chiante, il a craqué. 

    Depuis, dans son coeur brille une flamme qui ne s'éteindra jamais. Il lui a donné confiance, il lui a donné tellement. 

    Parce qu'il a été le premier, à la voir vraiment. A voir celle qu'elle était et celle qu'elle est. 
    Depuis, bien d'autres ont fait ce voyage mais elle ne l'oublie pas. 

    Parce qu'elle l'a aimé et qu'il l'a aimée. 

    A Tess, que je n'oublie pas.

19 juin 2006

Et c'est reparti...

Je mérite vraiment des claques. J'ai recommencé. C'est honteux mais c'est comme ça. 

Hier, barbecue chez mon frère Tom pour ses vingt huit ans. 
Donc fatalement, soeurs, frères, potes, ect..., sont tous présents pour fêter ça (et surtout s'en mettre plein la panse pour pas un rond). 

Donc Cousin Mo est invité aussi. 

Et il a amené quelques amis. 

Vous commencez à comprendre ? 

Exactement. Super Canon. Encore plus canon que la dernière fois si c'est possible. 
Au début, je fais semblant de rien, je déambule une bière à la main. 

Et puis je lui ai parlé. Foutue. 
Je lui ai collé aux basques toute la soirée. Lilie chien fidèle c'est moi. 

J'ai quand même pris le temps de défier deux ou trois machos aux affonds (on se refait pas hein) et bien entendu je les ai massacré (chuis pas la soeur de Pierre pour rien). 

Puis, la bière aidant, j'ai commencé à devenir de moins en moins subtile (je me suis carrément endormie sur ses genoux) et de plus en plus prédatrice (je lui ai fait le coup du regard qui dit "toi mon poulet t'es cuit" ). 

Rien. Aucune raction. Pourtant impossible de rater mon manège, même Cousin Mo l'a vu. 

Plus tard, beaucoup plus tard, à l'heure du dodo (environ huit heures du matin), il me demande de l'aider à trouver un coin pour dormir (je rappelle que je ne connais absolument pas la maison, c'est la première fois que j'y mets les pieds, ce qui n'est pas son cas) je disais donc il me demande de l'aider à se trouver un coin pour dormir et on trouve le bureau. 
Tom me passe des couvertures, on se tape tant bien que mal à même le parquet. 
Et c'est là que je tilte. 

Je dors dans la même pièce que Super Canon, à moins de cinquante centimètres de son corps tout chaud. 
Hormones en folie, cerveau qui tente de gérer (vite un stick pour me calmer), les mains qui bougent toutes seules... 
Je finis par maitriser mon corps et par m'endormir. 
Aprs quelques courtes heures de sommeil, réveil en fanfare au pistolet à eau. Pierre fait irruption dans les chambres et arrose tout ce qui dort. 
Hurlements de Tom, arraché brutalement aux bras de Morphée. Cavalcades tout nu dans les escaliers pour châtier le coupable. Ah, ça me rappelle le bon vieux temps, quand on était tous les cinq et qu'on rendait fous les parents... 
Enfin soit. 
Super Canon et moi, réveillés et seuls dans le bureau. 
On parle un peu, il fait mine d'avoir mal au dos, je propose un massage. 
Contact divin de sa peau (hormones en folie II le retour), j'essaie de faire semblant de rien, il me regarde en coin. 
Et toujours RIEN. 

Alors quoi ? Je voudrais bien classer l'affaire mais j'y arrive pas. Ce type provoque des bouleversements chez moi: chute de neurones, pic d'hormones et le sens de la mesure aux abonnés absents. 
Et puis, j'ai l'impression qu'il n'est pas totalement fermé. Certaines réflexions, certains gestes le laissent penser en tout cas. 
Donc ? 

Ruse de mec pour me rendre accro ? (ça marche) 
Jeu stupide et cruel ? (argh) 
Schizophrénie ? (ça peut être drôle) 

Ils sont chiants ces mecs. 
Voilà qui casse ma certitude de trop bien les connaitre. C'est le deuxième cette semaine qui reste un pur mystère pour moi.

17 juin 2006

Melting down the Queen

J'ai un truc à vous dire, quelque chose qu'il faut partager mais... 
Je trouve pas mes mots. 

J'ai à peine repris contact avec la réalité. 
Quelques heures échappées, en dehors du temps, des gens et de leurs préjugés. En dehors des règles. Quelques heures où tout semblait si naturel, si simple. 
Quelques heures où je me suis sentie bien. 

Où j'ai un peu oublié les casseroles que je traine depuis si longtemps. 
Un peu de baume sur mes blessures. "Dieu guérit", oh putain ça oui, on soigne le corps pour soigner l'esprit. C'était ptet pas fait exprès, mais ça marche. Comme le coup du type à la guitare. 
Et j'en dirai pas plus. Simplement, du bon, du bien, du qui fait jouir le corps et apaise l'esprit. 

Si ça vous dit, ben suivez le Hobbit. Et si vos préjugés vous étouffent, laissez aller pour une fois. 
On n'est pas là assez longtemps pour se brider déjà. 

Et parce que mon cynisme ne me lâchera jamais, si je me suis fait baiser, au moins c'était bien fait.

15 juin 2006

Article

Treat me like a fool 
Treat me mean and cruel 
Oh yeah but love me 
Break my faithful heart 
Tear it all apart 
But love me.. 

Alors ? C'est qui c'est quoi ? 

Plus dur: 
I can't do this all on my own 
Now I know I'm no superman... 

Et on triche pas ! 

Ah mes agneaux, vautrée dans ma solitude (et sur Archie), je ne me suis jamais sentie aussi bien. 
Libre de tous mes mouvements, libre d'être insupportable, libre d'être une connasse (dixit Sojiro, qui en a long à dire sur le sujet). 

Et j'avoue que, plus je connais les membres du sexe opposé (les hommes, pour ceux qui auraient encore pas suivi), plus je me dis que je prolongerai bien cette situation indéfiniment. 
Oh, je sais, y'en a qui vont grincer des dents et me dire qu'il ne faut pas généraliser, qu'ils ne sont pas tous comme ça, pas tous pourris. 
C'est vrai. 

Il y en a des encore pires. 

Oh, ne me prenez pas pour une aigrie blessée par un vilain (même s'il y a un peu de ça). 
J'en cotoie depuis ma plus tendre enfance (ben oui j'ai quatre frères et les frères, ça ramène des potes) et franchement, j'en avais une sale opinion bien avant de me ramasser. 

Ne pensez pas non plus que je les déteste, au contraire je les adore. 
J'ai même de très bons amis qui sont des hommes. 
Parfois même, je dors avec certains. 

Alors quoi ? 
Ben justement. Je les connais trop bien. 
Je connais tous leurs tics, tous leurs trucs, toutes leurs tactiques. 
Je les vois venir à des kilomètres, avec leur baratin qui n'a pas changé depuis qu'ils ont appris à se tenir debout. 
Et j'avoue, parfois je marche. Parfois je fais semblant (sinon ça les perturbe les pauvres) mais parfois j'y crois à mort. Et puis je me ramasse. 

Alors, là je me dis que finalement chuis bien comme ça. 
Que de toute façon j'ai tout ce dont j'ai besoin. 
Plein de câlins à mes frères et mes potes. 
Pour les besoins plus basiques, ya Celui-là qui est toujours disponible. 
Pour les grandes discussions jusqu'à pas d'heure ya Sojiro. 

Et voilà. 
Pourquoi se contenter d'un seul quand on peut en avoir plein ?

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