Ya pas de surprise dans mon Kinder

Je déteste les gens qui ne m'aiment pas, je considère ça comme une faute de goût impardonnable. Par contre, j'adore les gens qui ne m'aiment pas puis se rendent compte à quel point je suis géniale. Parce que je suis géniale, n'en doutez pas. 

Je zozote, parce que j'ai une toute petite langue et que mon piercing est très en avant. 

Je me suis fait piercer pour dire merde à mon copain de l'époque et reprendre mes droits sur mon corps (c'est MON corps et je le mutile si JE veux, na !). 

Je suce mon pouce en situation de stress, pour m'endormir ou quand je réfléchis. 

Je parle toute seule, tout le temps et pour me raconter des conneries en plus. 

J'ai un gros coussin rose, que j'ai appelé Archie et sur lequel je passe tout mon temps. 

J'ai quatre frères que j'adore et pour lesquels je tuerai joyeusement. J'ai tendance à appeler les deux plus jeunes Monsieur Pierre et Monsieur Nono. 

Je pleure souvent en dormant. 

J'ai peur du Grand Méchant Loup et je fais toujours des cauchemars. Je me réveille en sursaut et terrifiée et après chuis obligée de laisser toutes les lampes allumées. Ou alors je fais la morte, planquée sous ma couette. 

J'ai peur du noir, mais seulement dans les maisons. Les ruelles sombres, j'adore. Ma chambre dans la pénombre, j'abhorre. 

Je collectionne les photos mentales de nombrils de mecs. Dés que je rencontre un type, je lui demande si je peux voir son nombril. 

Je fais des tas de trucs bizarres que personne ne comprend, mais je vous jure qu'il y a une grande logique là dessous. 

Voilà. C'est tout pour ajourd'hui.

J'ai gardé le secret si longtemps. 
Je voulais que personne ne sache, jamais, ce que j'avais fait. 
Bon ça va j'avoue. 
Mes deux derniers posts ne sont que pure fiction. 
Mais eske j'ai pas le droit de me laisser aller un peu ? 
Moi qui suis tellement désillusionnée et désabusée, le seul endroit où je peux rencontrer l'amour c'est dans ma tête (d'ailleurs, si je le rencontre ailleurs je lui latte les couilles pour bien lui faire comprendre que chuis pas contente du tout). 
Pis je me suis dit que, vu que je raconte tout et n'importe quoi ici, pourquoi pas laisser courir un peu mon imagination. 
Ben non. 
Apparemment, c'est pas bien. 
On n'a pas le droit de s'inventer une vie meilleure, on n'a pas le droit de se venger, ni de se défouler.
M'en fous, je l'ai quand même fait euh, tralala. 

Mais bon, j'avoue, c'était tout du faux. 
Le reste par contre est scandaleusement vrai. Tout particulirement la Saga de la Fille trop Conne. 

Voilà. Alors, heureux ? 

J'ai gardé le secret si longtemps. Je voulais que personne ne sache, jamais, ce que j'avais fait. Moi qui fais toujours la fière, moi qui fustige l'infidélité. Moi qui n'ai jamais de mots assez durs pour ceux qui trompent. 

Alors, voilà, ici, comme ça, je t'avoue tout. Je t'ai trompé. Pendant deux mois. Deux mois qui ont été pour moi les plus merveilleux de ma vie. 
j'aurais voulu avoir le courage de te quitter, le courage de mettre fin à cette parodie de relation qui nous "unissait". Mettre fin à ces mois de mensonges, de comédie. 
Parce que je ne t'aimais pas, je ne t'ai jamais aimé. J'étais juste blessée et je me suis dit que tu pourrais m'aider à ne plus boiter du coeur. 
Mais ça n'a servi rien. Tout ce que j'ai appris avec toi, c'est mentir, cacher mes sentiments, faire semblant d'être heureuse. 
Et j'ai fini par y croire. 
Jusqu'au moment où il est arrivé. Là j'ai su ce que le bonheur était. 
Mais tu étais toujours là. Je devais t'arracher chaque moment avec lui et ça me déchirait. 

Tu te rappelle cette fameuse nuit, où le sang a coulé, où je t'ai réveillé, hystérique ? 
J'en pouvais plus de toi, je te détestais de t'interposer comme ça entre moi et lui. 
J'essayais tellement fort de me persuader que je t'aimais et que lui n'était rien pour moi. 
J'y suis arrivée, à moitié. L'alcool ou la fatigue me rendaient à moi-même et le mépris que j'éprouvais à ton égard ressortait. 

A la rupture entre lui et moi, j'ai cru mourir. 

A la nôtre, rien. Mon orgueil en a pris un coup, ma confiance aussi. Ironiquement d'ailleurs. 
J'ai appris que toi aussi, tu jouais double jeu. 

J'aurais pu te quitter, sans te blesser, puisque tu t'en foutais. Et j'ai perdu des mois précieux, que j'aurai pu passer avec lui. 
Et ça, je ne te le pardonnerai jamais.

J'me baladais tranquille dans Namur, il faisait beau, j'étais bien, détendue, confiante. 
Et puis j'ai tourné la tête et je l'ai vu. 
Poignardée en plein coeur, j'ai chancelé à l'intérieur. 
Je l'ai tout de suite reconnu, il hantait mes rêves depuis si longtemps. 
Il s'est retourné et son regard a accroché le mien. Il m'a reconnue aussi. 

Je l'ai rencontré en octobre de l'anne dernière. J'étais tombée tout de suite pour lui, comme il était tombé pour moi. Mais il n'était pas plus libre que moi. Nos yeux s'étaient dit tout ce que nos bouches devaient taire et il était déjà trop tard pour reculer. J'ai connu avec lui la vraie passion, celle qui vous consumme et vous donne des ailes; celle qui vous pousse à toutes les folies, à l'infidélité, au parjure. Pendant deux mois. 
Puis nous avons failli nous faire prendre et nous avons décidé qu'il valait mieux en rester là. Et nous nous sommes séparés. 

Presque six mois à essayer de l'oublier, à effacer les traces de ses doigts sur ma peau dans les bras d'un autre. Presque six mois à rêver de lui, à le chercher partout du regard, à ne vivre que dans son souvenir. 
Et le voilà. 
Il s'est approché de moi et je me suis jetée dans ses bras. Il m'a serré fort, à m'en faire presque mal. Je me suis accrochée à lui, désespérment, et je suis tombée à nouveau, comme on se noie, comme on se rend, j'ai lâché prise et déposé les armes. 

Il m'a emmenée chez lui, et nous avons parlé et parlé. 
C'est revenu comme si nous n'avions jamais été séparés. L'amour était là entre nous, intact. 
Retrouver son corps, son odeur, ses gestes doux et lascifs. J'ai cru mourir de bonheur mille fois et mille fois, il me ramenait à lui. Un rêve éveillé. 
Depuis je plane. 

Et là j'ai peur. 
Parce que je sais que je vais m'y brûler les ailes. 
Je sais que ça va mal se finir. 
Et je sais que ça ne m'empêchera pas de m'y engloutir. 

Je l'aime. Chuis foutue les enfants...

Autrement dit, mise à l'écart. 

Et devinez de qui ? Bingo. De l'élément perturbateur. 

Rappel des faits. 
Je vis avec la plus belle bande de faux culs qu'on puisse voir de ce côté-ci de la Sambre (et pitet même de la Meuse). 

Les personnages: moi (Queen of the cake), mon Ex (l'Enfoiré), son pote le Mignon Faux Cul et mes deux colocs la Blondinette et la Pô de Vache. 

Ben oui chuis mise à l'écart. Pourquoi ? Quel est mon crime ? 
Bonne question. Peut-être celui d'avoir la fois un Q.I. positif, une personnalité et une vie sexuelle. 

Bon, Pô de Vache, elle m'a jamais aimé et elle l'a jamais caché (je monte dans la cuisine et paf ! elle se claquemure chez elle comme si j'allais l'agresser). Pourquoi ? Ben... Parce que la pauvre est raide dingue de mon Ex (l'Enfoiré). Si, si. D'ailleurs, c'est peine flagrant. Continue ma petite vachette, tu vas bien finir par l'avoir. D'abord moi, puis la Plate, apparement, il descend de plus en plus dans la chaine alimentaire, il va bien finir par arriver jusqu'à toi hein. 

Mon Ex(l'Enfoiré), bon, lui on peut comprendre qu'il ne tienne pas plus que ça à me voir. D'ailleurs moi non plus je peux plus le supporter. Je le trouve...Enfin soit. 

Le Mignon Faux Cul. Ben lui, c'est logique il est pote avec la copine de son pote. Chuis rayée de la Carte du Tendre, ben je le suis aussi de sa carte SIM. Simple, net et sans bavure. 

La Blondinette, c'est encore la mieux. Elle est jolie, pleine de charme, drôle, gentille (ou faux cul très douée) et elle a même une personnalité. D'elle, j'ai rien à dire (c'est juste qu'elle était là, alors faut bien la citer hein). 

Bon, tout ce petit monde me tient donc à l'écart. J'arrive dans la cuisine, où ils sont en réunion, pour me faire à manger et magique ! tout le monde disparait, la moins bien élevée en premier (et paf! re-claquement de porte). Puis les autres plus discrètement. 
Et moi là dedans ? 
Je reste maitre du champs de bataille et je me marre doucement. 
Paske franchement, un tel cirque rien que pour moi, ya de quoi rire. 

Et tout ça avec un gros semblant de rien, "tiens comment ça va tes exams et gnagnagna". 
Désespérant. 
A croire qu'ils me prennent vraiment pour une conne. Ben non les gars, vous êtes grillés ! 
Eh oui.

Boarf, chuis pas en forme les enfants. 
Pourtant tout va bien, ici. 
Mon premier exam s'est bien passé, chuis tombée sur la bonne question. 

Cousin Mo n'est pas fâché, il est passé me voir hier. Il était peut-être vraiment malade après tout. 
Pour ce qui est de Super Canon, ben c'est une affaire classée. C'était juste un ptit coup de sang, une montée d'hormones (hey c'est le printemps pour tout le monde hein). 
N'empêche que si j'ai de nouveau l'occasion, bordel ce coup-ci je fais pas la chochotte et j'y vais. 
Parce qu'une pulsion non assouvie, keske ça peut obnubiler... 

Mais là chuis pas en forme. Parce que jouer les amazones, ça va un temps. 
Faire sa rebelle genre "j'ai pas besoin des hommes", ça peut se faire mais pas des mois. 
Pour une raison conne. 
Une raison essentielle, mais qu'on a tendance à oublier. 
Un truc dont on a tous besoin, aussi dur et blessé qu'on soit. 

On peut se passer de mec, on peut se passer d'amour, on pourrait même se passer de sexe. Mais on peut pas vivre sans tendresse. 

Hé oui. C'est ce petit détail ridicule qui me met des bâtons dans les roues. 
C'est ce qui me manque. Juste une paire de bras dans laquelle se planquer quand le monde est trop moche. Juste quelques câlins. Bizarre hein. 

La citation du jour: Mieux vaut être belle et rebelle que moche et remoche.

Désolée mes agneaux, aujourd'hui pas de pitreries, pas de stupides histoires, rien de drôle. 
Chuis déprimée. 
Oh je sais, vous vous dites que je vais encore inventer un truc pour tourner les choses positivement mais hé les gars chuis pas la fée Clochette ! 
Quand ça foire, ça foire. 
Que j'explique. 
Vous vous souvenez le Super Canon Fixette ? 
Ben là, ça a foiré totalement. Des détails ? 
Ok. 
On devait aller chez mon cousin Mo hier (et donc chez Super Canon vu qu'ils habitent ensemble). 
Mais brutalement et pour la deuxime fois de la semaine, Cousin Mo nous fait le coup du gars malade qui veut aller se coucher tôt. 
Quand on connait Cousin Mo (qui déjeune le lendemain de la veille avec une bière et un croissant), on se dit qu'il y a un truc louche là-dessous. 

Scénario numéro UN: Super Canon est planqué dans la salle de bain et refuse de sortir tant qu'on lui aura pas juré que la vilaine dame ne reviendrait pas. Il est traumatisé pour la vie, Cousin Mo m'en veut à mort et ne me parle plus jamais. 

Scénario numéro DEUX: Cousin Mo est hyper furax que j'ai touché un de ses potes, il ne veut plus jamais me revoir et me coupe définitivement l'accès à la plus grande réserve de canons de tout Namur (damned). 

Scénario numéro TROIS: Les deux précédents en même temps. 

Scénario numéro QUATRE (pas crédible): Cousin Mo est vraiment malade. 

Moi je penche pour le numéro trois, mais ça c'est parce que je suis d'une nature joyeuse et positiviste... 

Sinon, pour le reste, ben chuis malade, j'ai un exam demain et de la fièvre, je vais encore foirer mon année et tout va de travers. 
Notez que quand tout va de travers, j'ai l'air plus ou moins droite...

Ben voilà. 
Pas grand chose de nouveau. Je me prépare pour mes exams, mais j'ai du mal à lâcher mon nouveau pc... 

J'ai mis les choses au point avec mon ex (l'enfoiré). Il est venu voir mon blog ici et bon, il n'a pas trop apprcié...C'est vrai que là, je lui ai taillé un costard pour l'hiver mais il l'a cherché. 
Et je maintiens que c'est un menteur. Pathologique. 

Pour le reste, bon j'ai peut-être oublié l'un ou l'autre détail. 
D'accord, j'avoue, s'il a ramené sa copine au kot le mercredi, moi j'ai ramené Celui-là au kot le mardi. Mais c'était de l'anticipation. Je savais qu'il préparait un sale coup. 
Et j'avoue, sa copine n'est pas si moche que ça (en fait si ^^). Lui par contre... c'est dingue qu'on puisse trouver quelqu'un canon et puis le trouver tout ce qu'il y a de plus commun. 
Enfin, soit. Ca m'a fait du bien de parler avec lui et j'ai enterré la hache de guerre. 
Maintenant je suis sereine (du moins à ce sujet). Cette histoire est finie, la rage est retombée. 

Sinon, ben j'ai vraiment besoin d'une intervention divine paske là... C'est le caca et même le triple caca. 
Vous vous rappelez le type de la fixette ? Super Canon ? 
Ben je fixette toujours dessus et ça devient limite comique. 

Non, en fait ça devient limite ridicule. Samedi j'ai chanté toute la journe comme une dinde, euphorique. 
Et le reste de la semaine, ben j'ai fixé dessus. Je crois que c'est une pulsion sexuelle refoulée qui fait des siennes. 
C'est ça ou je suis amoureuse. Et je peux pas être amoureuse: j'ai pas de coeur... 

Je le revois jeudi si tout va bien. Et j'ai un tout petit peu la trouille. 
Nan en fait chuis terrifiée. 
Et si c'était juste parce qu'il était peté ? 
Et s'il était profondément mortifié et gêné ? 
Et si c'était une terrible erreur ?? 

Ou pire ? 

Et si c'était vrai ?

Dimanche dernier, il pleuvait. 

Je sais, ça commence mal. 
Par une sombre nuit d'orage. Mais un vraiment violent, avec éclairs éblouissants, tonnerre assourdissant, grêlons, bref le grand jeu. 

Et moi j'ai peur de l'orage. Vraiment peur. Et çui-là c'était vraiment un gros. 
Alors, qu'est-ce que je fais ? 
Je me cache sous mon lit ? 
J'appelle des grands bras forts pour me protéger ? 

Bien sûr que non. 
Je retire mes baskets (pour ne pas les mouiller) et je sors pieds nus au milieu de la rue. 
Une fois là, la pluie, le vent qui hurle, les grêlons qui me tombent dessus, bizarrement je me suis sentie mieux. 
C'était comme un grand coup de fouet. J'étais là, hystérique, à danser pieds nus sous la pluie quand tout à coup... 
Damned, Plate et Pichou. C'est à dire mon ex (l'enfoiré) et sa copine (il habite dans mon immeuble). 

C'est là que je me suis sentie un peu conne. Déjà qu'elle me prend pour une folle. M'en fous, chuis pitet folle mais au moins chuis pas plate. 

Plate et pichou, c'est des séquelles de mon nouveau dada: une série en québecois. Catherine, tous les jours sur TV5 monde 19h30. Répliques savoureuses garanties. C'est sous-titré, paske si t'as pas vu mon ex (l'enfoiré) et sa copine (ou que tu parles pas le québecois), tu peux pas savoir que plate et pichou ça veut dire chiant et moche...

Oh mon Dieu. 
Je fais une fixation sur un type, mais quelquechose de terrible. Je ne parviens plus à penser à autre chose. D'ailleurs, là maintenant tout de suite, je ne pense qu'à sa chemise et ce qu'il y a dessous, et mes doigts qui défont les boutons et argh... J'en dors plus. 
C'est horrible, il est trop canon et je sais plus du tout où j'en suis. 

J'explique. 
Tout allait bien, ça fait un petit temps que je le connais, je le vois de temps en temps chez mon cousin. Je m'entendais bien avec, mais rien de spécial quoi. Puis, vendredi... 
Là c'est parti en sucette. Il a bu et alors là... vachement rock 'n roll le type. 
Sous le garon sage et tranquille, un tordu en puissance affleure. J'adore. Il a un vrai potentiel (et un cul d'enfer accessoirement). Rah, je le veux je le veux. 

Problème numéro un: d'après mon frère et ma belle soeur, lorsqu'il est à jeun, je le terrifie (hum). 
Bon pitet que parler cru et cul ça choque mais de là à le terrifier ? Chuis pitet aussi un brin prédatrice sur les bords mais c'est sa faute aussi, l'a pas besoin d'être aussi yummy. 

Problème numéro deux: je sais absolument pas ce qu'il veut. La communication passe très difficilement (parait que je parle trop vite et que j'articule pas). 

Problème numéro trois: chuis cinglée, moche et caractérielle. Il va jamais vouloir de moi. 

Avec tout ça, ben un certain Celui-là est relégué au rang d'accessoire sexuel et vu que chuis pas disponible jusqu' la fin du mois... ben voilà. Monde cruel. Je suis un monstre. 
Mais JE M'EN FOUS. Na. L'avait qu'à bouger son cul quand il avait ses chances.