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Ya pas de surprise dans mon Kinder
17 mai 2006

La Saga de la Fille trop Conne

Il était une fois une fille très très TRES naïve, qui croyait que tout le monde était comme elle, bêtement honnête et franc. 
Un jour, aprs une rupture très douloureuse (en fait la plus douloureuse, celle dont on ne se remet jamais vraiment), elle rencontre un garçon, qui l'embobine avec de belles paroles, l'entoure de ce qu'elle croit être de l'amour et lui parle d'avenir. Il lui dit "bâtissons une histoire sur la vérité et la confiance". Elle, pauvre pomme, elle y croit à fond, s'investit, reste toujours vraie et confiante. Elle rencontre très vite sa famille et ses amis, qu'elle apprécie beaucoup et, croit-elle, qui l'apprécient de même. 
Elle se sent bien, dans son nid douillet. 

Puis, au fil du temps, le Prince Charmant laisse entrevoir ses côtés pas très reluisants. Il lui révèle, oh scandale, ses pires secrets (d'ailleurs c'est tellement moche que je ne vais même pas les répéter). Elle apprend ainsi qu'il a trompé toutes ses ex et qu'il les a toutes quittées pour une autre. Mais, à l'entendre, elles ne sont qu'un ramassis d'affreuses sorcières qui voulaient le mettre en cage, le séparer de ses amis et l'asservir (limite, c'est de la légitime défense). 

Terrifiée et amoureuse, la fille naïve se dit qu'elle va tout faire pour que ça ne lui arrive pas. Alors, elle le laisse libre, passe d'assomantes soirées à le regarder jouer sur son pc, passe d'excellentes soirées en compagnie de sa famille et de ses amis (ben oui dans la vie, c'est pas toujours tout noir ou tout blanc) et essaie de devenir la femme parfaite. Elle croit y parvenir, parce qu'il ne cesse de lui dire à quel point il est bien avec elle, comme elle est merveilleuse. Elle y croit tellement qu'elle en oublie ses propres besoins. Elle accepte d'tre négligée, délaissée, regardée comme un vieux meuble, embrassée comme une vieille tante. Elle accepte n'importe quoi, pourvu que son Prince reste. 

Et puis un jour, son égo mis à mal se rebelle. Elle se dit "mais merde, j'ai 22 ans chuis pas encore morte, je veux palpiter, sentir le frisson de l'excitation, je veux qu'on me regarde et qu'on me trouve belle". 
Alors, elle dérape. Une soirée solitaire au kot, elle croise un coloc dans les couloirs. Il est plutôt dragueur, la conversation s'engage et finit par déraper. 
Quelques gestes à peine esquissés, qu'elle avoue honteuse le lendemain à son Prince. 
Celui-ci réagit violemment, bien placé pour savoir que quand on trompe un peu, on finit par en faire plus. 
Mais ils décident de rester ensemble. Elle croit que c'est pour reconstruire une histoire plus forte et plus belle encore. Erreur, mes agneaux. 
Simplement, le Prince n'aime pas être célibataire. Il attend de trouver une nouvelle victime, avant de lâcher celle-ci. 

Et un jour d'avril (le premier, quelle blague pourrie), il lui annonce que c'est fini. Il est "trop malheureux", il ne sait pas ce qu'elle fait le weekend, il est trop jaloux, limite parano, voilà enfin bref c'est de sa faute à elle uniquement. 

Deux jours plus tard, elle apprend par hasard qu'il a déjà une nouvelle copine et suprême culot, il la ramène au kot. 
Crucifiée, trahie, meurtrie et furieuse, notre héroïne baffe le goujat et s'enferme dans sa fureur. 
Fureur qui redouble quand elle apprend qui est cette fille. C'est la fille du net qu'il lui avait présentée comme "juste une amie, tu n'as rien craindre". 

Dés l'instant où elle apprend l'ignoble conclusion de sa belle histoire, elle se reprend et ne verse plus une seule larme. Elle décide que, puisque lui s'en fout, ya pas de raison qu'elle se tracasse. 

Elle passe toute l'histoire à la trappe, se rend compte que son sex-appeal n'est pas mort, se met en chasse et se remet en une semaine de cette lamentable fin. 

Depuis, ben elle s'amuse comme une petite folle, a retrouvé sa liberté et son moral (mais pas sa morale oh ça non) et elle croule sous les propositions. 

dédicacé à Aurore, qui m'avait bien prévenue; et à Marianne, que je ne peux pas prévenir (sinon je vais passer pour l'ex jalouse encore amoureuse qui ne cherche qu'à gâcher la nouvelle romance)

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2 juin 2006

Bad Day

Désolée mes agneaux, aujourd'hui pas de pitreries, pas de stupides histoires, rien de drôle. 
Chuis déprimée. 
Oh je sais, vous vous dites que je vais encore inventer un truc pour tourner les choses positivement mais hé les gars chuis pas la fée Clochette ! 
Quand ça foire, ça foire. 
Que j'explique. 
Vous vous souvenez le Super Canon Fixette ? 
Ben là, ça a foiré totalement. Des détails ? 
Ok. 
On devait aller chez mon cousin Mo hier (et donc chez Super Canon vu qu'ils habitent ensemble). 
Mais brutalement et pour la deuxime fois de la semaine, Cousin Mo nous fait le coup du gars malade qui veut aller se coucher tôt. 
Quand on connait Cousin Mo (qui déjeune le lendemain de la veille avec une bière et un croissant), on se dit qu'il y a un truc louche là-dessous. 

Scénario numéro UN: Super Canon est planqué dans la salle de bain et refuse de sortir tant qu'on lui aura pas juré que la vilaine dame ne reviendrait pas. Il est traumatisé pour la vie, Cousin Mo m'en veut à mort et ne me parle plus jamais. 

Scénario numéro DEUX: Cousin Mo est hyper furax que j'ai touché un de ses potes, il ne veut plus jamais me revoir et me coupe définitivement l'accès à la plus grande réserve de canons de tout Namur (damned). 

Scénario numéro TROIS: Les deux précédents en même temps. 

Scénario numéro QUATRE (pas crédible): Cousin Mo est vraiment malade. 

Moi je penche pour le numéro trois, mais ça c'est parce que je suis d'une nature joyeuse et positiviste... 

Sinon, pour le reste, ben chuis malade, j'ai un exam demain et de la fièvre, je vais encore foirer mon année et tout va de travers. 
Notez que quand tout va de travers, j'ai l'air plus ou moins droite...

6 juin 2006

Grrrrrrr...

Boarf, chuis pas en forme les enfants. 
Pourtant tout va bien, ici. 
Mon premier exam s'est bien passé, chuis tombée sur la bonne question. 

Cousin Mo n'est pas fâché, il est passé me voir hier. Il était peut-être vraiment malade après tout. 
Pour ce qui est de Super Canon, ben c'est une affaire classée. C'était juste un ptit coup de sang, une montée d'hormones (hey c'est le printemps pour tout le monde hein). 
N'empêche que si j'ai de nouveau l'occasion, bordel ce coup-ci je fais pas la chochotte et j'y vais. 
Parce qu'une pulsion non assouvie, keske ça peut obnubiler... 

Mais là chuis pas en forme. Parce que jouer les amazones, ça va un temps. 
Faire sa rebelle genre "j'ai pas besoin des hommes", ça peut se faire mais pas des mois. 
Pour une raison conne. 
Une raison essentielle, mais qu'on a tendance à oublier. 
Un truc dont on a tous besoin, aussi dur et blessé qu'on soit. 

On peut se passer de mec, on peut se passer d'amour, on pourrait même se passer de sexe. Mais on peut pas vivre sans tendresse. 

Hé oui. C'est ce petit détail ridicule qui me met des bâtons dans les roues. 
C'est ce qui me manque. Juste une paire de bras dans laquelle se planquer quand le monde est trop moche. Juste quelques câlins. Bizarre hein. 

La citation du jour: Mieux vaut être belle et rebelle que moche et remoche.

12 juin 2006

Foutue, II

J'ai gardé le secret si longtemps. Je voulais que personne ne sache, jamais, ce que j'avais fait. Moi qui fais toujours la fière, moi qui fustige l'infidélité. Moi qui n'ai jamais de mots assez durs pour ceux qui trompent. 

Alors, voilà, ici, comme ça, je t'avoue tout. Je t'ai trompé. Pendant deux mois. Deux mois qui ont été pour moi les plus merveilleux de ma vie. 
j'aurais voulu avoir le courage de te quitter, le courage de mettre fin à cette parodie de relation qui nous "unissait". Mettre fin à ces mois de mensonges, de comédie. 
Parce que je ne t'aimais pas, je ne t'ai jamais aimé. J'étais juste blessée et je me suis dit que tu pourrais m'aider à ne plus boiter du coeur. 
Mais ça n'a servi rien. Tout ce que j'ai appris avec toi, c'est mentir, cacher mes sentiments, faire semblant d'être heureuse. 
Et j'ai fini par y croire. 
Jusqu'au moment où il est arrivé. Là j'ai su ce que le bonheur était. 
Mais tu étais toujours là. Je devais t'arracher chaque moment avec lui et ça me déchirait. 

Tu te rappelle cette fameuse nuit, où le sang a coulé, où je t'ai réveillé, hystérique ? 
J'en pouvais plus de toi, je te détestais de t'interposer comme ça entre moi et lui. 
J'essayais tellement fort de me persuader que je t'aimais et que lui n'était rien pour moi. 
J'y suis arrivée, à moitié. L'alcool ou la fatigue me rendaient à moi-même et le mépris que j'éprouvais à ton égard ressortait. 

A la rupture entre lui et moi, j'ai cru mourir. 

A la nôtre, rien. Mon orgueil en a pris un coup, ma confiance aussi. Ironiquement d'ailleurs. 
J'ai appris que toi aussi, tu jouais double jeu. 

J'aurais pu te quitter, sans te blesser, puisque tu t'en foutais. Et j'ai perdu des mois précieux, que j'aurai pu passer avec lui. 
Et ça, je ne te le pardonnerai jamais.

15 juin 2006

Article

Treat me like a fool 
Treat me mean and cruel 
Oh yeah but love me 
Break my faithful heart 
Tear it all apart 
But love me.. 

Alors ? C'est qui c'est quoi ? 

Plus dur: 
I can't do this all on my own 
Now I know I'm no superman... 

Et on triche pas ! 

Ah mes agneaux, vautrée dans ma solitude (et sur Archie), je ne me suis jamais sentie aussi bien. 
Libre de tous mes mouvements, libre d'être insupportable, libre d'être une connasse (dixit Sojiro, qui en a long à dire sur le sujet). 

Et j'avoue que, plus je connais les membres du sexe opposé (les hommes, pour ceux qui auraient encore pas suivi), plus je me dis que je prolongerai bien cette situation indéfiniment. 
Oh, je sais, y'en a qui vont grincer des dents et me dire qu'il ne faut pas généraliser, qu'ils ne sont pas tous comme ça, pas tous pourris. 
C'est vrai. 

Il y en a des encore pires. 

Oh, ne me prenez pas pour une aigrie blessée par un vilain (même s'il y a un peu de ça). 
J'en cotoie depuis ma plus tendre enfance (ben oui j'ai quatre frères et les frères, ça ramène des potes) et franchement, j'en avais une sale opinion bien avant de me ramasser. 

Ne pensez pas non plus que je les déteste, au contraire je les adore. 
J'ai même de très bons amis qui sont des hommes. 
Parfois même, je dors avec certains. 

Alors quoi ? 
Ben justement. Je les connais trop bien. 
Je connais tous leurs tics, tous leurs trucs, toutes leurs tactiques. 
Je les vois venir à des kilomètres, avec leur baratin qui n'a pas changé depuis qu'ils ont appris à se tenir debout. 
Et j'avoue, parfois je marche. Parfois je fais semblant (sinon ça les perturbe les pauvres) mais parfois j'y crois à mort. Et puis je me ramasse. 

Alors, là je me dis que finalement chuis bien comme ça. 
Que de toute façon j'ai tout ce dont j'ai besoin. 
Plein de câlins à mes frères et mes potes. 
Pour les besoins plus basiques, ya Celui-là qui est toujours disponible. 
Pour les grandes discussions jusqu'à pas d'heure ya Sojiro. 

Et voilà. 
Pourquoi se contenter d'un seul quand on peut en avoir plein ?

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19 juin 2006

Bed Time Story

  • Once upon a time... 

    Il était une fois une petite erreur de la nature, qui était très malheureuse. 

    Elle était laide, mais laide à en faire péter les ampoules, à en exploser les miroirs, à en faire brailler les marmots et débander leur papa pour un bout de temps. 

    Personne ne voulait être son ami, ni même la connaitre. 
    Les gens la regardaient avec dégoût ou pitié, parfois les deux. 
    Et ça la tuait petit feu. 

    Puis un jour, elle a rencontré quelqu'un de différent. Il voulait être son ami, il voulait la connaitre. 
    Elle sondait ses yeux et n'y voyait ni dégoût ni pitié. Juste son reflet. 
    Puis, au fil du temps, elle y a vu de l'amour. 

    Il l'aimait et la trouvait belle. Il lui donnait la force d'affronter le regard des autres. Elle changeait, s'affirmait, prenait confiance. 
    Elle était heureuse comme une reine. 

    Parfois la nuit, elle s'éveillait, en sueur et terrifiée, persuadée que ce n'était qu'un rêve. 
    Puis elle entendait la respiration tranquille à ses côtés, elle se blottissait contre le corps chaud et s'endormait, reconnaissante. 

    Cette histoire a duré trois ans et demi, puis il est parti. Elle était trop chiante, il a craqué. 

    Depuis, dans son coeur brille une flamme qui ne s'éteindra jamais. Il lui a donné confiance, il lui a donné tellement. 

    Parce qu'il a été le premier, à la voir vraiment. A voir celle qu'elle était et celle qu'elle est. 
    Depuis, bien d'autres ont fait ce voyage mais elle ne l'oublie pas. 

    Parce qu'elle l'a aimé et qu'il l'a aimée. 

    A Tess, que je n'oublie pas.

26 juillet 2012

Bad Mood - Schizo

Ben oui, chuis de mauvaise humeur. Ca vous arrive jamais ou quoi ? 

Chuis de retour dans une période sombre et le plus bizarre c'est que tout va bien pourtant. 

Mais je crache sur tout. 
Les quelques bonnes âmes qui tentent de faire le trajet jusqu'à moi se font refouler sans ménagement. Chuis mauvaise pour l'instant. 

Trop d'alcool, trop d'autre chose, je suis trop lucide. 
Je pose le regard sur ma vie et je vois tout avec clarté, les moindres détails m'éclatent dans la gueule et j'aime pas ça. J'aime pas ce que je vois. 

je vois la comédienne, je vois celle qui se planque derrière son masque et qui fait belle-belle mais où je suis moi ? 
La vraie moi, celle qui chiale la nuit quand je dors ? 

Je vois la menteuse, celle qui camoufle en surexposant. Celle qui est tellement de choses à la fois qu'elle en devient une contradiction sur pattes. Courtes, les pattes, en plus. 
Mais moi ? Où je suis là-dedans ? 
Est-ce que cet humour désabusé c'est moi ? 
Est-ce que ce coeur qui saigne c'est moi ? 
Est-ce que cette folle tordue c'est moi ? 

Ou est-ce que ce n'est qu'un mensonge de plus ?

(Origine: 24 juin 2006, on tourne pas du tout en rond dans ma tête dis donc)

27 juin 2006

Un jour...Katchoupy

Un jour...

J'expliquais à Katchoupy que j'avais lu une expression absolument charmante dans un bouquin: "un bruit léger et doux comme un coeur de souris qui se brise". Et là elle me lâche froidement "ouais c'est le même bruit que quand on leur casse les pattes".

Je venais de larguer mon ex (l'enfoiré) sur un coup de tête et je me lamentais parce qu'il ne prétendait pas me reprendre. Je pleurais comme un veau et je dis  àKatchoup' : "keske je vais faire ? J'ai plus qu'à me taper la tête dans les murs". Elle me regarde et me dit, l'air inspiré "si tu te tapes la tête dans les murs pendant une heure, tu perds cent calories". Et là, pouf !, tout mon chagrin se barre.

Morceaux choisis de tout ce qu'elle peut inventer pour me faire rire.

Katchoupy, c'est Céline, c'est l'ex copine de mon frère mais elle restera pour toujours ma petite belle soeur chérie.
Elle chante très très bien.
Elle a une peau douce comme celle d'un bébé.
Elle casse et recasse Raf dès qu'elle le voit.
Elle appelle Cousin Mo "Coussin Mo".
Elle veille très fort sur moi.
Elle a un humour ravageur.

et voilà.

28 juin 2006

Brack

Brack, pour dire que je suis là.
Brack, pour que vous sachiez qu'il faut compter avec moi.
Brack c'est ma bannière, mon étendard.
Brack, ma plaie ouverte, ma blessure d'amour.

Brack.
Ce nom qui cristallise tout ce que je suis, tout ce que je ne suis pas, tout ce que je voudrais être.

Brack la féroce, celle qui est libre. Lilie la gentille, la timide, celle qui a peur des autres.

Brack la fière, l'ardente, l'arrogante.
Lilie la soumise, la peureuse, l'humble.

Brack l'aventurière, la blessée, celle qui ne s'attache pas. Lilie l'amoureuse, la fidèle, celle qui souffre en silence.

Brack qui prend et exige, Lilie qui donne et ne demande rien.
Brack qui crache sur l'amour, Lilie la romantique qui rêve du Prince Charmant.
Brack la cynique, la désabusée, Lilie la naïve.

Les deux facettes de ma personnalité, qui s'affrontent en permanence.
Je suis un curieux mélange des deux.
Brack prend de l'ascendant et Lilie pleure la nuit quand je dors.

Elle pleure nos illusions perdues.

30 juin 2006

Super Canon, la suite...

Alors, pour Super Canon ben... ya du bon, du moins bon et du carrément pourri.
On sait pourquoi il faisait son timide maintenant.

Que j'explique.
Guidée (de loin ) par Raf, j'ai fait une lourde offensive sur Super canon, qui a réagi relativement positivement. Et à force de boire (et de fumer ), au bout de deux ou trois heures d'allusions de moins en moins subtiles, j'ai fini par lui dire clairement ce que je lui voulais.

Et là...

Suspense...

Il me dit "oui mais non". Etant torchée et Lion, j'ai pas pris ça comme une réponse et je l'ai littéralement pris d'assaut. Je me suis approchée tout doucement. J'ai passé mes bras autour de lui. Et là...

Ce fut mémorable mes enfants. J'étais déchaînée. Il était là, à m'embrasser et à me caresser, essayant faiblement de me repousser, il gémissait "non, non, je veux pas, t'es la cousine, c'est pas bien..." et il essayait de partir.
Moi je savais que s'il avait vraiment voulu partir et me repousser, il l'aurait fait. Il était là parce qu'il le voulait tout autant que moi.
Et ça se voyait. Clairement. Certains "détails" ne mentent pas.
Il résistait de toutes ses forces pour ne pas craquer, pour ne pas trahir sa loyauté envers Cousin Mo. Et moi, je l'allumais, je lui donnais toutes les raisons du monde de se laisser aller. Il en devenait fou.
Puis, je l'ai laissé partir. C'est Raf qui a dit qu'il valait mieux le laisser mariner. Donc je le laisse mariner.

Alors, qu'est ce qu'on a appris ?
Que Super Canon a le même problème que moi de son côté.
Que s'il fait la chochotte comme ça, c'est uniquement parce que je suis la cousine de Mo et que "ça ne se fait pas".

Conclusion: à moi de jouer. Je vais lui montrer, moi, que ça se fait très bien...

12 mai 2013

Phase 1 : Déni

Non, non. C'est pas arrivé, c'est pas ça, ça va passer. C'est pas pour du bon, pas pour toujours. C'est sûrement un malentendu, ça peut pas finir comme ça, pas après tout ce qu'on a vécu. Pas après tout ce que t'as fait pour moi.

Je ne veux pas encore perdre un ami.

S'il vous plait.

Rendez-le-moi.

 

"Choc, déni : cette courte phase du deuil survient lorsqu'on apprend la perte. La personne refuse d'y croire. C'est une période plus ou moins intense où les émotions semblent pratiquement absentes. La personne affectée peut s'évanouir et peut même vomir sans en être consciente. C'est en quittant ce court stade du deuil que la réalité de la perte s'installe." Source: Wikipedia.

 

C'est vrai. C'est vraiment arrivé.

24 mai 2014

Wild thing

Il n'en restera qu'une. Je suis là maintenant, amuse-moi.

Trop tard, déjà partie. J'y arriverai jamais. Jsuis trop petite, j'ai pas la force, j'ai plus la force, jpeux pas le faire sans aide. Et elle est toujours là. Toujours prête. Et puis je saigne. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, selon la douleur. Une douleur pour une autre, une douleur pour une peur, au moins un truc que jpeux gérer. Combien je saigne, et comment.

Pourquoi, à chaque fois c'est la première béquille vers laquelle je me tourne ?
Pourquoi dix centimètres de métal froid ont plus d'attraits que vingt personnes qui m'aiment ?

Il y a quelque chose de cassé, quelque chose dans le noir qu'on avait pas vu. A part moi, personne n'est mort.

//

18 août 2012

La barbe !

Et ça va continuer de me gâcher la vie combien de temps ?
Combien de temps je vais devoir payer l'erreur que j'ai faite ? Et attends, attends, tu vas voir, la facture de l'autre va arriver.

Et après, ils vont encore se demander d'où ça me vient cette haine totale du couple, et pourquoi je finis par plus supporter personne. 

Putain, moi je peux faire des efforts, et l'inviter par respect pour vous, mais l'inverse c'est pas faisable ? Allez tous mourir. 

Et pis d'abord, même pas mal.

C'est pas comme si j'avais une peur panique de l'abandon hein, ni comme si jme sentais rejetée à tout bout de champs, pas comme si j'allais pas bien ces temsp ci, pas comme si j'avais besoin de bouger, pas comme si je détruisais tout autour de moi. 

Non, allez-y, vous tracassez pas. J'ai ma lame, j'ai besoin de rien.

31 juillet 2012

Worse

Si tu savais à quel point je te hais.

Toujours à essayer d'attirer l'attention, toujours à vouloir qu'on s'occupe de toi. T'es pitoyable. 
Toujours à vouloir qu'on t'aime, qu'on s'inquiète, qu'on te regarde. 
Prête à n'importe quoi, vraiment lamentable. Comme si ça avait de l'importance. Comme si TU avais de l'importance.

Toujours prête à montrer tes cicatrices, absurdement fière de ce mal que tu te fais toute seule. 

Vraiment, tu me fais de la peine. T'es là, à pleurnicher, à geindre, à vouloir qu'on t'aide, qu'on te remarque. 

Mais crève, pauvre fille, fous toi en l'air une bonne fois pour toutes, abrège la lamentable exhibition de ton deséspoir.

Tu fais juste pitié, comment on pourrait t'aimer.

Vas-y, fais-le pour du bon, fais-le pour du vrai. T'es trop lâche hein ?
T'as trop la trouille. 

Comme si les égratignures que tu traces sur ta misérable carcasse intéressaient quelqu'un.

31 juillet 2012

Awansa

Ça ne saigne jamais assez. La plaie n'est jamais assez profonde. Le sang ne coule jamais assez. J'ai jamais assez soulagé la peur, la douleur, le regret.
J'aurais beau marquer la viande, autant de fois que je veux, la déchirer dans tous les sens, créer de nouvelles cicatrices, les graver plus profondes à chaque fois, ça ne sera jamais assez. 

Malgré tous les mots écrits à l'encre rouge, rien n'a jamais aidé. 
Tous les sourires rouges n'ont pas aidé, toutes les marques ne font que créer des questions, de la déception, plus de peine encore. 

J'ai beau écrire tous mes regrets, ça ne sert à rien, ça ne soulage rien, ça n'explique rien. 
J'arrive pas à m'en sortir. J'arrive pas à devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un de mieux, quelqu'un  de plus fort.
Je reste faible, lâche, perdue. 

Je m'excuse, encore et encore, je trace le pardon, j'essaie. Rien n'y fait. Le pardon ne vient jamais, l'absolution n'est jamais là.
Il n'y a que moi. Moi que je déteste si fort, moi que je voudrais fondre, dissoudre, pour ne laisser que le bien. 

Mais chaque fois que je creuse, je ne trouve que le mal, que la pourriture, que la faiblesse.
Faiblesse que je hais tant, faiblesse que je méprise. 

Jamais assez de souffrance pour me faire pardonner, jamais assez de sang pour oublier.
Les plaies saignent à peine. 

Il faut que je creuse plus loin.

24 juillet 2012

Mets l'aura ?

Je ne me lasse pas de sa beauté. Même en photo, sa grâce se voit. Les ombres de fleurs sur sa peau pâle. La courbe délicate de son oreille percée. Sa nuque fine. Ses yeux, rieurs ou mélancoliques. Son sourire, si lumineux. 

Putain ce qu'elle est belle. Je ne la connais pas, je ne l'ai même jamais rencontrée. Mais sa beauté me touche, elle confère au sublime.
Elle n'est pas parfaite, et c'est sûrement ce qui la rend encore plus belle. 

 

Je me demande ce que ça fait, d'être si belle. Je me demande si elle s'en rend seulement compte.

23 juin 2012

Fake

C'est comme si je prenais du plaisr à sombrer. Du plaisir à avoir mal. 

ça fait mal et ça fait rien. 

J'en rajoute une couche, un peu plus loin, un peu plus profond. 

Des sourires qui se dessinent sur ma chair, pour tous ceux que je n'arrive plus à faire. 

Faire semblant, ça devient de plus en plus dur. 
Enfiler un sourire, tous les jours. Remettre mon masque de la fille qui va bien, qui a juste trébuché alors que chuis toujours en pleine chute.

Je m'écrase, encore et encore.

 

Des sourires, rouges et humides. ça m'aide. 

//

Je fais des gestes banals, et je les sens. Pendant que les autres me parlent, me regardent, ils ne savent pas ce qui se passe sous la surface. Les plaies, ouvertes et saignantes. Dans ma tête et sur ma peau. 

J'aime ça. Ce sentiment d'avoir un secret, un secret bizarre mais mon secret quand même.
C'est le seul moment où je m'aime, le seul moment où je me supporte. Quand la lame est comme la morsure d'un amant. Quand j'ai enfin le contrôle sur ce que je ressens.

Je suis si perdue dans mes émotions, c'est peut-être la dépression, ou peut-être que je suis simplement barjo. Tout me semble si écrasant. Toutes ces émotions que je ne parviens pas à contrôler, à m'empêcher de ressentir.

La peur, l'abandon, la tristesse. La peine. Je me sens toute petite, et perdue, toute seule alors qu'ils sont si nombreux autour de moi. 

Ils se disent que je suis saoule, ou peut-être juste contrariée. Mais c'est plus que ça, bien plus, c'est...

Je sais pas. Les mots n'expriment pas bien ce qui se passe. Il n'y a que le sang qui arrive à le dire. 

Les sourires, rouges et humides, pour tous ceux que je n'arrive plus à faire.

 

//

 

 

23 juin 2012

Dead and alive

Mort-né, à peine le dernier souffle, regrets, vide. Vide. Coeur serré, pas d'idée, plus de tripes. Rien à donner, rien à attendre. 

Tourne en rond, toujours les mêmes choses, les mêmes actes. Toujours le même vide. Pas de plaisir, plus de sens. Perdue.
Pas le courage de faire de vraies phrases, pas envie, pas de mot. Vide. Toujours les mêmes erreurs. Abandon. Peur. Vide.

Blessure, sang, soulagement. Routine du flip, rassurante. Un point final. 

Pas assez aiguë. Obligée de gérer la peur sans aide. Cachée.

Vivante, mais juste parce que le coeur bat. 

Besoin d'aide. Pas de larmes. Cachée à l'intérieur. Tout est rentré.

30 juin 2013

Même pas

Putain de merde. T'emballe pas, stupide vieux coeur. Commence pas à trembler, stupide vieille salope.

T'es vraiment trop conne. Tu comprends vraiment pas vite hein ?

 

18 août 2010

Chut !

Je refuse de parler de toi. Je ne dirai rien à ton sujet, ceux qui ne te connaissent pas ne peuvent pas comprendre. Et ceux qui te connaissent le savent déjà.
Donc, rien, pas un mot.
Je garde tout secret cette fois. Tout pour moi.

7 juillet 2009

Et pourtant, elle tourne...

Ouais, je sais, chuis très poétique ce soir.
Et je sais pas mettre un lien ^^

http://vimeo.com/1250929

25 décembre 2010

Paix sur la terre...

Réveillon  pourri. J'aurais dû m'en douter, c'était paix sur la Terre aux HOMMES de bonne volonté, pas aux femmes. Argh.

28 mai 2017

Mother

Et maintenant, je suis mère. Je suis tellement embarquée par la vie que je n'écris plus. Je ne peins plus. Je ne ressens pas le besoin. Tout est tellement différent, tellement chamboulé.
17 mars 2009

Pisse-vinaigre et palefroi gris

Merde, ma boite à blabla est cassée.

Oh, pas la boite à connerie hein, non, de ce côté-là, ça va très bien merci.

Nan, je parle de l'autre boite. J'arrive plus à écrire. Tu crois que c'est parce que chuis heureuse ?

7 juillet 2009

Toute la poésie du monde...

Une petite chanson poétique...

http://www.koreus.com/video/mario-kart-love-song.html

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